Entre les manipulations préalables et certains défauts faciles à corriger à la ferme, voici les points à suivre pour bien préparer son pulvérisateur au contrôle.
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Avant d’être contrôlé, le pulvérisateur doit d’abord être préparé. En premier lieu, il convient de s’assurer que le matériel est parfaitement propre et ne présente aucun danger majeur en cours de fonctionnement : les pièces en mouvement sont bien protégées, la transmission par cardan est en bon état (avec les bols et les chaînettes), tout comme les flexibles et les raccords hydrauliques connectés au tracteur. Ces points visent à assurer la sécurité de l’inspecteur au moment du contrôle.
Par ailleurs, il est important que l’utilisateur soit là (mais ce n’est pas obligatoire) afin de faciliter la mise en œuvre du matériel ; la complexité des boîtiers peut faire perdre beaucoup de temps au moment du contrôle si on n’en a pas l’expérience !
Des défauts faciles à rectifier
Passé cette préparation, si aucune autre intervention n’a été entreprise, l’inspecteur signalera les défauts dont il aura constaté la présence. Toutefois, si le propriétaire veut éviter que son matériel soit soumis à une contre-visite ultérieure, il peut par lui-même s’assurer que certains défauts ne sont pas présents. Fixer un flexible qui pend sous les jets, resserrer un raccord pour éviter une fuite, tout cela est rapide et peut être fait « à la ferme ». De même, des traces de corrosion importante peuvent être « réparées » simplement par brossage puis peinture.
Pour s’assurer davantage de réussite, il est aussi possible de faire procéder à un pré-contrôle par un marchand réparateur partenaire d’un organisme de contrôle. Ceux-ci connaissent bien le protocole et pourront procéder aux réparations nécessaires au préalable (jusqu’au réétalonnage, si nécessaire, des capteurs de débit ou d’avancement).
Des buses mêmes récentes sont contrôlées
En revanche, souvent, il n’est pas utile de procéder au changement des buses avant le contrôle. Leur durée de vie est souvent supérieure à ce que l’on pense ! En outre, le contrôle d’un jeu de buse sera toujours effectué, même si elles sont récentes. En cas d’usure trop importante, une simple facture acquittée permettra de faire constater le renouvellement des buses ; le matériel ne devra donc pas être représenté au contrôle. Attention, il s’agit du seul défaut dont la remise en état peut être attestée de cette façon.